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Lundi 25 janvier 2016 – J82

21h35,
Dans la tente, au bord de l’eau, Man’ O War Bay, Waiheke Island.

Distance parcourue : 22,17km                                                                
Vitesse moyenne : 12,08hm/h                                                               
Vitesse maximum : 38,43km/h                                                              
Temps sur le vélo : 1h50min
Dénivelé positif : 330m
Altitude maximum : 177m

 

Hier alors qu’on s’endort, une tonitruante sirène se met à hurler… c’est la guerre? Il y a un Tsunami? Il y a une tournée générale avec un pot pour tout ce qui bouge au bar du coin? On n’en sait rien, on est trop bien dans notre tente pour bouger. On retient quand même notre respiration pendant 2min pour si c’est un Tsunami…

Et ce matin on se réveille pépère. Le ferry qui doit nous mener sur l’ile Waiheke est à 15h00, on n’est pas pressés. De plus les hauts arbres du jardin empêchent le soleil de taper sur la tente. On monte déjeuner dans la maison avec Wally avec qui on échange encore beaucoup. Clara et Yohann me font une surprise et j’ai droit à un œuf à la coq qui dur, nouvelle recette extra !

On prépare doucement les vélos sous un caniar incroyable… Heureusement que nous n’avons plus beaucoup de jours avant Auckland pcq les freins c’est la cata… Photos de groupe, Wally nous offre un énorme sachet de prunes de son jardin, et on est repartis! Et oui, au fait, on est toujours 4! En effet, alors que leur vol pour Buenos Aires n’est que le 2 février et qu’ils avaient l’idée de rejoindre Auckland par la côte ouest de Coromandel, nos amis français nous ont annoncé qu’ils avaient décidé de nous suivre sur l’île et de passer encore un peu de temps avec nous… beaucoup trop cool!

On se pose de nouveau dans le sympathique petit parc devant le petit centre d’informations et on profite du soleil, du wifi, et du Four Square du coin! Dans le parc à côté de nous, le même couple un peu bohême et nonchalant que la veille. Le garçon a une guitare et une copine. La copine a l’air raide dingue de lui. Par contre la guitare c’est pas trop ça… il fait semblant de gratter les cordes pendant une heure pendant que madame lui recoud son pantalon de hippie et ça nous agace un peu… soit tu sais jouer, soit tu ne joues pas fiston…

Après mise à jour du site et un top pique-nique préparé par mon amoureuse, on prend la route vers 13h45. En effet le ponton d’embarquement est à 10km du centre du village. On y arrivera relativement vite, sans montée, malgré celle qui nous a fait peur mais le Y qui nous la faisait éviter était bien caché. On arrive un rien trop tôt à l’embarcadère qui n’est autre qu’un ponton en bois au bout d’une route en gravier. Ce sera donc un ‘petit’ ferry sans véhicules dessus. On essaie avec Yohann de se baigner en attendant mais la côte est fort marécageuse.

Le bateau arrive et les deux hôtesses qui accompagnent le capitaine sont un peu pénibles. Bref on enlève les sacoches du vélo comme elles nous le demandent et on monte les vélos à l’arrière du bateau. Dans ce dernier pas grand monde. On est étonnés de voir les quelques personnes présentes acheter boissons et nourritures sur le bateau alors que c’est juste hors de prix. On profite des vues sur le grand bleu et on échange quelques photos et vidéos avec les ordis. Avant notre île le bateau s’arrête sur une petite ile, Rotorua Island, qu’on ne trouve même pas sur notre carte, et là 60 ados embarquent… C’est tout d’un coup plus bruyant. Du calme hein avec les bagarres sur le bateau…

On arrive à Oriopu, la baie au sud-ouest de Waiheke Island, et le bateau s’amarre au ponton par l’avant. Les deux hôtesses, un peu connes sur ce coup là, se rendent compte qu’on va devoir traverser tout le bateau avec les vélos… mais bon elles nous aident bien et on sera vite à terre. On remonte les sacoches sur nos montures et c’est parti pour longer la côte est de l’île. Waiheke est une petite île de 92km² avec seulement 7500 habitants. Du coup on ne voit pas grand monde à par les pêcheurs du ponton.

On fera dix petits kilomètres… mais cette île a décidé de nous en faire baver. On fera plus de 300m de dénivelé positif. Ca monte tout le temps et sacrément fort! On quitte donc Oropiu pour arriver à une bifurcation qui nous emmène sur la route en taule ondulée la plus reculée de l’île. On profite, malgré la chaleur, de paysage à couper le souffle de nouveau. Et malgré la difficulté (surtout avec les disques des freins qui frottent et nous ralentissent plus qu’autre chose) on est contents d’être sur une route isolée, un peu coupée du monde.

On essaie deux propriétés privées pour planter les tentes, mais la première fois on voit des cowboys qui ont l’air d’enterrer un indien… on n’ose pas trop s’approcher, et la deuxième fois le gars nous demande de l’argent… pas top. On continue alors pour redescendre deux kilomètres et revenir au niveau de la mer. La baie est trop belle et il y a une petite table de pique-nique. On se pose, on prend l’apéro avec des galettes de riz et du humus. Et on se fait une petite baignade de fin de journée. Alors qu’on prépare le souper, une super salade grecque, on fait la connaissance d’un couple de Buenos Aires qui travaillent sur l’ile et qui prend son jour de repos en se baladant. Sympas et on mangera ensemble.

On attendra que la pénombre arrive avant de planter la tente à 4m des vagues sur un petit talus car c’est de nouveau un endroit où il est interdit de camper et il y a plein de bateaux dans la baie.

 

Endroit de rêve pour faire de beaux rêves!

 

Pif & Val

 

Pensée positive : Cette petite île a l’air paradisiaque.

Pensée négative : Mais ils auraient pu la faire un peu plus plate…

Anecdote : Au déjeuner Wally nous explique que l’alarme de la veille provient de la station de pompiers pour rameuter les volontaires du village lorsqu’il y a un souci et qu’on a besoin d’eux.

Mardi 26 janvier 2016 – J83

21h05,
Dans la tente, dans un parc à Oneroa, Waiheke Island.

Distance parcourue : 25,25km                                                                
Vitesse moyenne : 10,50km/h                                                               
Vitesse maximum : 58,45km/h                                                              
Temps sur le vélo : 2h24min
Dénivelé positif : 569m
Altitude maximum : 117m

 

Réveil dès potron-minet, en même temps que le lever du soleil ! On déjeune très tranquillement devant cette vue incroyable avec un ciel bien dégagé. Vu qu’il est encore tôt, on bouquine, les garçons vont explorer la vie maritime, bref, de vraies vacances ! On se met alors en route vers… 10h30 avec un ciel plus voilé! On reprend notre chemin en terre et graviers de la veille avec des côtes qui font toujours aussi mal… On est d’ailleurs parfois contraints de pousser la bécane dans les nuages de poussières provoqués par le passage des pick-ups. C’est dingue, pas un seul tronçon n’est plat ! Ce chemin ou plutôt, cette tôle ondulée, à la capacité de nous faire trembler tout du long ! Idéal pour tester les fixations des sacoches et intensifier le mal de tête du lever… Mais, ce chemin parcourt des paysages de fous, entre mers, moutons, vignes, vaches, forêt et rochers, je ne sais plus où regarder ! Pif, lui est plus concentré sur la route à sensations fortes. En plus, les freins du vélo sont de plus en plus bruyants et ils nous rappellent la Peugeot juste avant de quitter le plat pays…

Après 10km, on arrive sur de l’asphalte, délivrance ! Enfin, quoique, le relief est fort similaire… Petit à petit, on s’éloigne de ce coin de paradis isolé vers une urbanisation de plus en plus dense. On arrive pour le lunch à Onetangi beach, où une table de pique-nique nous attend devant la plage ! Après un repas bien mérité, on se relaie par couple pour aller dans l’eau et profiter de la douche extérieure (soit un robinet pour les pieds). L’endroit est quand même bien peuplé et un autre cyclovoyageur espagnol se pose un peu avec nous. Gars très sympa mais une sacrée t’chafette : il tient le crachoir pendant plus d’une heure en parlant anglais comme une vache espagnole ! Après le vélo du matin et le monologue de l’Espagnol, une pause s’impose !

Vers 15h, on réattaque sur le vélo à la recherche d’un bivouac. Et c’est reparti pour les montées bien raides qui nous font déjà oublié les douches prises 1 heure auparavant… On ne sait pas trop où aller et on se sent vite oppressés sur ce côté ouest de l’île : un réel contraste avec l’est ! Notre carte ne renseigne pas les dénivelés et on avance un peu au pif sous une chaleur accablante (plus de 30°c). En chemin, on rencontre un mec bien bourré qui veut nous donner des renseignements utiles mais qui ne sait déjà pas faire une phrase correcte MAIS, plus intéressant, on passe près de la Ostend beach à proximité de la Belgium Road ! Étonnamment, c’est la rue principale de l’île ! L’endroit n’est cependant pas des plus plaisants et on poursuit notre route…

Vers 17h, on arrive à Oneroa Town et on va chercher l’apéro au FourSquare (supermarché) : cidre à la passion pour les dames et bière pour les hommes. Au vu du prix, on les dégustera nos boissons ! On trouve enfin un parc légèrement retiré de la ville pour se poser. Un endroit idéal, parait-il pour admirer le coucher de soleil… Sauf qu’une petite pluie nous tombe dessus donc c’est un peu raté pour le moment ‘sunset’ ! On se met à l’abri sous des arbres et, après 1 semaine de cohabitation avec nos amis Clara et Yohann, on se décide à raconter nos anecdotes sur les scouts et le folklore liégeois ! On continue alors notre soirée pipelette autour de bonnes nouilles avant de poser nos tentes dans un petit coin en contrebas dans ce parc.

 

Cette petite pluie annonce la fin des vacances,

 

Val & Pif

 

Pensée positive : Sympa de raconter notre vie liégeoise sous la pluie !

Pensée négative : Le coté ouest de cette île est moins paradisiaque…

Anecdote : Vu sur cette île aujourd’hui : 1) toute la gamme chimay, leffe, hoegardeen citron, chouffe… 2) une affiche avec la tête de François Damien et autres acteurs français « The Béliers Family, the chrismas movie event »… C’est quoi le délire???

Mercredi 27 janvier 2016 – J84

22h32,
Dans notre lit, dans la maison de la famille Ripley, Oratia, Auckland.

Distance parcourue : 28,89km                                                                
Vitesse moyenne : 12,44km/h                                                               
Vitesse maximum : 52,71km/h                                                              
Temps sur le vélo : 2h19min
Dénivelé positif : 435m
Altitude maximum : 161m

 

Il a pleuviné toute la nuit mais pas de gros dégâts… 6h30, l’heure de se lever et replier le bivouac histoire d’être un minimum discret dans ce parc public. On retourne sur la même table en bois que la veille pour déjeuner. Histoire d’avoir une bonne organisation à notre arrivée à Auckland, il faudrait pouvoir avoir accès à nos mails. Du coup on se dirige vers la bibliothèque publique histoire de profiter du wifi gratuit. Il pleuvine toujours mais on est à l’abri sous l’auvent fait de bois. Madame l’architecte est plutôt fan de la structure de ce beau bâtiment.

On regarde chacun de notre côté si on a des réponses de nos hôtes et warmshowers d’Auckland, et on a même droit nous les Belges à un petit skype des copains archi qui fêtent l’annif de Julie. On apprend la nouvelle du groupe : Floch est enceinte…

Vers 10h, on décide de faire les deux kilomètres de descente qui nous séparent de l’embarcadère du ferry. Trop de bol, en arrivant sur place, un bateau s’apprête à partir. On est à deux doigts de le louper à cause des deux cruches qui sont au guichet et qui ne comprennent rien à notre réservation, mais c’est bon, on est sur le bateau !

La traversée n’a rien d’extraordinaire. 40min, au milieu de petites îles, sous un ciel très gris, et avec une escale à Devenport, du côté du Northland.

Arrivés à Auckland, on pousse les vélos 200m pour tomber, à côté de l’office du tourisme, sur un bar à bières et burgers. Il est 11h20, mais on se pose quand même sur l’unique table de la terrasse. On commande 4 burgers, les Sweges, les Kumaras, et les Fries qui vont avec. Les assiettes arrivent… les burgers sont énormes, et s’avéreront être délicieux! On passe un top moment ensemble pour, surement, une dernière fois! En effet, il est temps pour nous de dire au revoir à Clara et Yohann. Nos chemins vont se séparer. Nous pour aller vers Oratia et préparer notre départ pour l’Asie, eux pour régler leur souci de bagages à l’aéroport et se préparer pour l’Amérique du Sud. Ces 10 jours avec eux étaient juste énormes, ils vont sacrément nous manquer !

On prend alors la direction du quartier Newmarket dans lequel on nous a renseigné un atelier de vélo – barbier. Après 5km on trouve le magasin original. Pas le temps de mettre la béquille que la dame sort et vient direct vers nous. Elle a reconnu nos sacoches Delhaize et comprend directement du coup qu’on est Belges (merci Tom et Isa!). Son mari nous rejoint vite et on commence à échanger. Ce couple d’Hollandais à vécu 20 ans en Belgique avant de venir s’installer en Nouvelle-Zélande. Ils habitent sur Waiheke Island et on deux magasins, dont celui-ci (l’autre étant sur l’île). Et ils parlent super bien Français ! Malgré le fait qu’ils soient overbookés, ils commandent devant nous les pièces qu’il nous faut pour l’entretien et la réparation de Doudou, nous mettent deux caisses de côté pour l’avion, et nous donnent rdv demain pour travailler sur le vélo.

On reprend donc la route pour deux heures vraiment pénibles. En effet, nos hôtes, trouvés par Glennys, habitent dans la périphérie à 20 gros kilomètres du centre. Heureusement le trafic n’est pas trop pénible que du contraire, mais il faut s’arrêter tous les 100m pour un feu rouge, ça monte pas mal, et il commence à pleuvoir des cordes comme jamais !

Vers 16h30, on arrive péniblement et détrempés chez Tyna, Glenn et leurs enfants! La maison est superbe, la famille super sympa, et on nous montre rapidement une chambre et une salle de bain pour une douche chaude. On a même des tableaux de Tintin dans la chambre ! On passe la soirée avec la famille, autour d’un super souper riz, poulet, style asiatique. Et après des Kroenembourg 1664… j’aurai même droit à un petit Rhum avec Glenn devant un film où Keane Reve tue tout le monde sur du gros son. On passe un moment génial, mais on est quand même nostalgique de nos compagnons de route, comme quand on quitte son staff après un camp scout…

 

Mais ce matelas douillet nous appelle…

 

Pif & Val

 

Pensée positive : On a eu un Hug de Yohann !

Pensée négative : Horrible de se séparer des copains…

Anecdote : Sur un meuble, de nombreuses photos encadrées de la famille Ripley. Au milieu de celles-ci, une photo de Tina jeune, en train de poser à Londres avec… Magnum, le vrai, avec sa super moustache !

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