
Lundi 09 Novembre 2015 – J5
10/11, 06h33
Dans un jardin à Ashburton, sous la tente.
Distance parcourue : 111,96km
Vitesse moyenne : 19,29km
Vitesse maximum : 34,00km
Temps sur le vélo : 05h48min
Dénivelé positif : 146m
Altitude maximum : 113m
Réveil à 7h dans la magnifique maison de Del et Tracy. C’est difficile de se dire qu’on va quitter cet endroit pour monter sur le vélo… On prépare les sacoches et on monte déjeuner avec Del et Tracy. Derniers échanges et vers 8h40, on se retrouve devant le garage pour les adieux. C’est parti pour la descente de la côte est!
Première épreuve plutôt pénible : il nous faudra rouler 30km pour sortir de l’agglomération de Christchurh sous un ciel tout gris. Les rues se ressemblent partout et aucun paysage ne vaut les coups de pédales. Alors qu’on s’apprête à retrouver la national 1 qui descend jusque Dunedin, on décide de faire une petite pause ‘dix heure’. Pomme et biscuits australiens au chocolat que Val connaissait déjà de par sa sœur : les TimTam… un délice. Une chose attire notre attention, les boites aux lettres! Elles sont tout simplement dégueulasses et en plastique, et toutes du même côté de la route, même si les maisons sont sur l’autre trottoir… les facteurs ne travaillent que du nord au sud ici!
On redémarre pour atteindre rapidement la national 1. Route principale et la seule route, ça fait quand même penser à une autoroute malheureusement. Nous pouvons profiter quand même d’un accotement relativement large. On n’en revient pas de la gentillesse et de la sympathie des gens. Dès qu’on s’arrête pour faire une pause, une voiture s’arrête pour demander si on est perdu. Certains font même demi-tour rien que pour ça. On roule et on se rend compte de l’échelle de la carte sur le terrain : des longues et interminables lignes droites. Le trafic est dense et les paysages se résument à des champs agricoles, toujours sous un ciel gris. La matinée n’est donc pas des plus agréables.
On arrive à Dunsandel vers 12h40 et on repère un petit café-store. Vu le peu de bâtiments et la distance entre chaque bourgade, on décide de manger là! Deux grosses tartines poulet, salade et pesto pour le plaisir de nos papilles. On se pose sur la petite terrasse devant l’établissement, ça fait du bien!
On redémarre vers 13h20 et le soleil montre enfin le bout de son nez! Il n’y a rien à faire le soleil, ça fait toute la différence! Le trafic se calme un peu et les paysages sont un peu plus sympathiques… bref l’après-midi s’annonce bien plus agréable! Sur le bas-côté de la route, pratiquement pas de crasse, mais beaucoup d’animaux morts, fauchés par une voiture ou un camion malheureusement. On traverse Arakaia, capitale du saumon, et on décide de rouler encore 25km pour atteindre Ashburton.
Objectif atteint vers 16h30, on est épuisés ! On décide alors de s’enfoncer dans le quadrillage de maisons pour sonner aux portes. Premier homme accosté, bingo ! Paul, Carine, et leurs trois enfants nous accueillent dans leur jardin où nous planterons la tente. Les filles Bianca et Samanta nous aident à planter la tente pendant que leur grand-frère, Jessie… va aux scouts en full uniforme, beaucoup trop cool! Les gosses sont adorables et c’est trop cool de parler avec eux. Alors que les filles et la maman partent au volley, nous marchons jusqu’au supermarché pour faire quelques courses et remplir notre gourde d’essence pour le réchaud.
Vers 20h dans le jardin, alors qu’on cuisine, Paul nous rejoint dans le jardin avec 3 bières et nous commençons à échanger pendant 1h sur sa vie et la nôtre. Avant de se coucher vers 21h30, nous avalons rapidement nos macaronis au jambon. C’est trop cool de se retrouver dans la tente, mais ça fait mal. Les 4h de soleil que nous avons eu on suffit pour nous cramer littéralement !
On est épuisés et on s’endormira très vite!
Top première journée,
Val & Pif
Pensée positive : La gentillesse et la simplicité des New-Zélandais
Pensée négative : Grande route avec trafic et pas grand-chose à voir…
Anecdote : Alors qu’on s’apprête pour prendre une douche que Paul nous a gentiment proposé, Bianca rentre dans la tente et nous demande où est la douche dans notre maison… adorable !


Mardi 10 Novembre 2015 – J6
18h03,
Dans le jardin d’une petite école, sous l’auvent où l’on coupe le bois, Otaio
Distance parcourue : 105,34km
Vitesse moyenne : 20,76km
Vitesse maximum : 46,78km
Temps sur le vélo : 05h04min
Dénivelé positif : 256m
Altitude maximum : 116m
A 6h30, on se réveille car la vie devient progressivement active dans le quartier résidentiel d’Ashburton ! Premiers rituels du matin (à acquérir) sous un ciel nuageux : on démonte la tente et on ferme nos sacoches en remplissant le moindre recoin en compagnie de Samantha et Bianca en pyjamas qui se demande où sont passés nos lits ! On prendra une heure pour terminer cela et mettre l’ensemble des sacoches sur le pino!
Au vu du chouette contact avec cette famille, ils nous invitent à déjeuner à l’intérieur. Au menu : barres de céréales et jus tropical ! Les enfants se préparent gentiment à aller à l’école vêtus de leurs uniformes : ils sont vraiment trop mignons ! Bianca va pour la première fois à l’école et est donc toute folle ! Comme ils savent qu’on va partir, ils en profitent pour nous montrer leurs prouesses : danse, escalade au-dessus d’une porte,… On se plait bien avec eux et ca ne va pas être facile de redémarrer !
On quitte alors ensemble la maison pour faire des photos souvenirs avec eux… C’est l’heure du départ, heureux de les avoir rencontrés !
On quitte alors Ashburton pour reprendre la même route qu’hier : youpie… une longue route droite et plate sans beaucoup d’intérêt et pas moyen de prendre une autre! On trace les 22 premiers kilomètres jusqu’à ce que notre Pino vive sa … première crevaison sur un tronçon où les voitures roulent à 100 km/h ! Aaaah, déjà un ennui mécanique le 2ème jour alors que ce sont soi-disant des pneus anti-crevaison: m**** ! Pif appréhende mais va très bien et vite gérer la situation pendant que j’immortalise le moment et apprend accessoirement à ‘réparer ‘ une chambre à air ! En 30 min, le Pino est de nouveau d’attaque et on reprend cette route interminable !
Mais, après 40 km, la route devient moins ennuyeuse et le soleil est avec nous (et continue de me cramer littéralement malgré mes multiples couches de crème solaire 50) ! On se pose après 60 km dans une ville appelée Temuka et on se pose devant un supermarché ‘New World’ : je laisse Pif faire les courses et il revient avec 2 énormes sandwichs, 1 énorme muffin salé et 1 ‘quiche-pizza’ ! Bref, on prendra donc le temps de déguster tout cela (et il nous en restera pour le soir) en observant les ‘villageois’ faire leurs courses pieds-nus …
La pause dure une bonne heure sous 27° et en compagnie des curieux très souriants ! On reprend alors de plus belle : on arrive à Timaru, ville le long de la mer ! A partir de là, on vit les montagnes russes pour la première fois : on monte et descend les collines environ 6-7 fois ! Ca nous change du plat et les paysages sont co-sympas!
Au km 90, on essaie tout doucement de se poser… mais le village dans lequel on passe est assez lugubre et on poursuit jusqu’à Otaio où deux seuls bâtiments sont présents ! Par chance, une dame est présente devant le 2ème bâtiment (qui est en fait une école). Elle est surprise de nous voir mais nous accueille avec un grand sourire : on prend alors place dans le ‘parc-jardin’ très bien fleuri avec en bonus un terrain de tennis ! Elle nous laisse tranquille car elle est en pleine session d’examens!
Pif vient de terminer le souper : reste du midi + nouilles chinoises ! On mange sous l’auvent de l’école parce que la pluie est de retour… pourvu qu’elle ne dure pas trop !
Val & Pif
Pensée positive : Pas encore de pluie pendant qu’on roule et cette dernière est arrivée une fois la tente montée. De plus l’autoroute c’est vraiment transformée en route avec paysages sympas.
Pensée négative : Alors qu’on s’arrête devant un café-resto route pour que Val puisse se soulager, cette dernière ressort rapidement bredouille. En effet, on vient de tomber sur la première co**** new-zélandaise du voyage qui dit à Val que seuls les clients peuvent aller aux toilettes et que les prochaines sont 30km plus loin…
Anecdote : Stella Artois, Chavroux, Le Rustique,… et le dépaysement dans tout ça?


Mercredi 11 Novembre 2015 – J7
19h58,
Cuisine commune du camping, Moeraki
Distance parcourue : 111,29km
Vitesse moyenne : 18,23km
Vitesse maximum : 59,70km
Temps sur le vélo : 06h06min
Dénivelé positif : 654m
Altitude maximum : 88m
Nuit réparatrice mais humide. Il a en effet plu par intermittence jusqu’au réveil. On sort le bout de notre nez vers 7h20 et on trimballe toutes les sacoches près du vélo sous l’auvent pour ne pas jouer dans l’herbe trempée. Il fait très humide et Val grelotte pas mal. Il nous faudra une 1h30 pour être prêts à quitter le jardin de la petite école. On salue notre hôte avec qui nous n’avons pas partagé grand-chose vu qu’elle étudie pour ses examens… mais elle a quand même eu droit à son sticker !
La matinée est difficile : un petit vent vient à contre sens et nous ralentit plutôt fort. De plus le ciel est dégueulasse. Mais il ne nous a toujours pas plu dessus alors que nous sommes sur le vélo. Vers 11h on voit un bout de ciel bleu au loin. Ca nous donnera la force nécessaire pour atteindre Oamaru vers 12h45 pour manger ! On s’arrête à l’entrée de la ville au supermarché ‘New World’. Au rayon boulangerie, ils font des gros pains salés et des pains pizzas qui coutent trois fois rien. C’est très bon et ça remplit son homme! Une réflexion s’impose par rapport aux petits villages en regardant les gens sur le parking pendant notre sieste digestive : on s’attendait à voir un pays avec beaucoup d’influences asiatiques vu la ‘proximité’. Et bien des fois on se croirait aux States. Pratiquement tous obèses, un peu sales, … mais tellement sympathiques! Les grandes enseignes américaines sont aussi omniprésentes.
On redémarre vers le centre de la ville qui est plutôt mignonne pour s’arrêter à l’office du tourisme pour prendre certains renseignements. En effet, maintenant que nous avons traversé la frontière régionale et que nous sommes dans l’Otago, nous savons qu’il y a plusieurs colonies de pingouins qu’il y a moyen d’observer sur la plage. Les renseignements pris, nous décidons de faire un détour pour aller voir une colonie de pingouins aux yeux jaunes sur la Bushy Beach. On se tape une énorme montée puis une énorme descente pour passer de l’autre côté de la péninsule. Arrivés sur place, évidement, aucun pingouins à l’horizon, mais une bien belle vue. Car il faut savoir que, vu que ces messieurs partent toute la journée à la pêche, ils ne sont observables sur la plage qu’avant 8h du matin et après 18h…
On monte la montée infernale descendue jusqu’à la plage… et on doit même pousser le vélo à un moment tellement c’est pentu! On décide alors, sur un petit tronçon, d’abandonner la national 1 pour prendre une parallèle, la ‘Beach Road’. C’est vallonné, mais qu’est ce que c’est beau! On prend notre pied pendant deux grosses heures, profitant de cette route sans aucune voiture et aux paysages magnifiques, avec d’un côté l’océan et de l’autre pâturages, champs et collines.
On débouche de nouveau sur la grande route au niveau de Waianakarua. On est déjà fin d’après-midi et les montagnes russes auxquelles nous avons eu droit nous ont bien cassé les jambes, mais on décide de continuer jusque Moeraki. Une colonie de pingouins ainsi que des rochers lisses en formes de boules, les Moeraki Boulders, sont à découvrir dans cette bourgade.
On arrive aux rochers vers 18h. Rien d’exceptionnel, mais c’est impressionnant de voir de nouveau un effet naturel pareil, du à l’effet des vagues et des minéraux de la roche.
On arrive alors au centre du village, exténués, vers 19h. Pas le courage de sonner aux portes de ce petit village de pêcheurs, ce sera le camping pour cette nuit. Ca coute un peu cher, mais on a accès à des douches méga chaudes et à une grande cuisine commune avec téloche et clips vidéos !
Riz, thé, chocolat, il est trop tard pour voir les pingouins ce soir (ils sont dans leur nid), ce sera soit pour demain avant 8h du matin, soit plus au sud avec une autre colonie…
Belle nuit,
Val & Pif
Pensée positive : La Beach Road était tout simplement dingue, magnifique, ça nous a fait du bien de quitter la grande route et de se retrouver un peu seuls au monde.
Pensée négative : Les pingouins… pas si facile que ça à observer…
Anecdote : Devant plusieurs maisons, un mini abri avec des œufs frais et une tirelire. Il suffit de se servir et de payer, le propriétaire jouant tout sur la confiance… ça c’est du savoir vivre !


Jeudi 12 Novembre 2015 – J8
13/11, 07h11,
Dans notre chambre du Backpacker Manor, Dunedin
Distance parcourue : 28,94km
Vitesse moyenne : 14,05km
Vitesse maximum : 48,55km
Temps sur le vélo : 02h03min
Dénivelé positif : 238m
Altitude maximum : 100m
A 7h45, Pif me réveille mais à entendre les grosses gouttes tomber sur la tente, je m’octroie quelques minutes supplémentaires de repos… Depuis 5h du matin, il pleut par intermittence ! Pif débute alors le rituel des sacoches vers 8h et je fais sécher les quelques habits trempés puis je prépare notre petit déj dans la cuisine commune : thé et barres de céréales.
A 9h30, on est sur notre Pino avec un ciel mitigé : soit ce sont de gros nuages pluvieux, soit c’est une partie de ciel bleu ! En sortant du camping, on se retouve face à une route barrée -> la déviation nous fait prendre des grosses cotes et 4km de détour ! Le vent est contre nous ce matin et est juste glacial ! Après quelques kilomètres, on reprend la road 1 sans trop de trafic… On est ravis de se faire dépasser par les vans des backpackers et les camions remplis de mouton : ils nous aident quelques secondes à braver le vent ! On longera sur un tronçon l’océan : où même en descente il faut pédaler… mais on profite des belles vues ! Après 15 km et plus d’une heure de vélo, on rentre dans les terres et les collines deviennent plus abondantes.
Après 25 km, on arrive à Palmerston sous un gros nuage de pluie ! On fait alors une pause dans cette ville à une borne Wifi Free à l’abri pour contacter des Warmshowers sur Dunedin et là, il drache ! On décide alors de diner dans un genre de boulangerie tea-room : un bon sandwich au pastrami – camembert avec un soft de 600 ml (c’est abusé la taille des contenants ici). Même à l’intérieur Pif garde sa veste et on a froid !
Vers 13h3O, le temps n’a pas l’air de s’améliorer et on est à 50 km de Dunedin : on met de coté les valeurs sportives et on fait du stop ! En 5 min, un camion s’arrête et nous prend, merci Paul le livreur de cuisines ! Sur le chemin, Pif s’endort pendant que je parle avec Paul… Pas facile de comprendre l’accent d’ici mais on arrivera quand même à avoir des conversations sur l’éventuel futur drapeau notamment ! De fait, souhaitant marquer leur indépendance face à l’Angleterre, un referendum va être réalisé en 2 temps : choix parmi 5 propositions de drapeaux et puis le vote de si oui ou non ils le changent.
Vers 14h, il nous dépose à Dunedin et on se pose à l’auberge de jeunesse recommandée par l’office du tourisme au vu des réponses négatives des Warmshowers. L’auberge est composée de 2 manoirs (avec les portes qui grincent) et on a notre propre chambre avec remise : parfait pour entreposer le vélo !
Après une douche bouillante pour me réchauffer, on visite la ville très animée et active ! On repère les sites historiques : cathédrales, université et gare et les endroits ludiques : musée du chocolat Cadbury et jardin botanique (magnifique)… la ville est sympa à visiter mais elle s’étend sur plusieurs petites collines et ce ne sera pas de tout repos !
A 20h, on rentre à l’auberge : Pif s’occupe du repas (pâtes à la sauce orangée), et moi du linge. On s’endormira alors très vite au vu de la fin de cette étape !
Val & Pif
Pensée positive : Ca fait du bien d’arriver dans cette ville agréable après notre première étape !
Pensée négative : Ce vent glacial…
Anecdote : Les Néo-Zélandais ne semblent pas affecter par la pluie et le vent : ils s’habillent toujours de manière très légère !


Vendredi 13 Novembre 2015 – J9
21h23,
Dans notre chambre du Backpacker Manor, Dunedin
Otago Peninsula Trek
Distance parcourue : 18,00km
Dénivelé positif : 150m
Altitude maximum : 100m
Malgré ce jour de repos… on est réveillés tous les deux à 6h30. On reste néanmoins au lit et on flâne jusque 9h. Aujourd’hui au petit-déj c’est Byzance : sandwichs mous au nutella (et oui on trouve du nutella en N-Z) avec jus de fruits kiwi-fraise. On prépare le sac à dos et c’est parti pour une journée sous le soleil dans la Péninsule d’Otago. Le ciel est grand bleu mais le vent souffle sacrément fort et est toujours aussi froid. On marche jusqu’à l’arrêt de bus où l’on attendra une heure ce dernier.
Vers 11h20, on descend à l’arrêt du petit village de Portobello. On marchera pendant 4 bonnes heures pour découvrir la presque-île du cap Saunders. Malheureusement pas de sentiers pédestres, mais des routes de terre sur lesquelles nous ne croiserons pratiquement aucune voiture. C’est calme, magnifique, on se sent vraiment bien et en pleine nature. La variété des oiseaux est impressionnante et tous chantent leur mélodie, ce qui donne un concert impressionnant. L’un d’eux, que nous n’avons toujours pas réussi à identifier, émet le même sifflement que l’oiseau d’Hunger Games (pour les geeks connaisseurs).
Vers 13h30 on arrive sur la Allans Beach réputée pour sa colonie de lions de mer. L’endroit est juste incroyable, mais évidement aucun animal à l’horizon. On se pose sur un rocher et on déguste notre pique-nique. Mais deux mouettes ont décidé que ça ne se passerait pas comme cela et vont jusqu’à nous foncer dessus nous empêchant de nous concentrer sur notre mangé… Mais on gagnera quand même la partie et sans s’être fait ch*** dessus!
On redémarre pour finir notre boucle. Les collines recouvertes d’un tapis vert sont impressionnantes. L’herbe ressemble vraiment à un coussin douillet. Alors qu’on marche, lapins, canards, moutons, chevaux, tout le monde à l’air en méga harmonie dont l’homme fait partie. Ca fait du bien d’être au milieu de tout cela alors que nous sommes qu’à 25km du centre ville.
De retour sur la route de Portobello, on lève le pouce histoire de ne pas devoir attendre et repayer le bus. La deuxième voiture s’arrête directement. Une dame nous prend donc pour nous ramener au centre ville.
Avant de retourner à l’auberge, on passe dans un supermarché (une enseigne qu’on n’a pas encore découverte) pour acheter deux trois bricoles. Celui-ci ressemble à un Colruyt géant et les prix sont vraiment attractifs… on retient !
17h20, nous sommes de retour à l’auberge. Douches, souper (les restes d’hier), préparations de sacoches, étude de cartes, web, … il est vite l’heure de se coucher !
A demain pour de nouveaux coups de pédales vers les Catlins !
Val & Pif
Pensée positive : Trek au calme dans un petit paradis sous le soleil, que demander de plus pour un vendredi 13?
Pensée négative : Les lions de mer sont aussi chiants et invisibles que les pingouins, ça n’a aucune allure!
Anecdote : Alors que j’écris cet article le Top Chef Maori passe à la télé. Et bien ça a vraiment l’air dégueulasse ce qu’ils cuisinent!

