
Mercredi 09 décembre 2015 – J35
18h49,
Dans la chambre, Art Hotel, Westport.
La nuit ne fut pas vraiment réparatrice… je me réveille toute moite et déshydratée suite aux allers-retours nocturnes vers les toilettes ! Pif, lui, est ballonné. A 8h, on est face à un dilemme : soit on démarre quand même pour une journée vélo sans pluie (selon la météo), soit on est plus sages et on reste au chaud pour tenter de se rétablir. On opte pour la santé et on se recouche malgré les pluies diluviennes annoncées pour les prochains jours!
La matinée ne fut donc pas des plus exaltantes. Repos, douche, lecture, déjeuner au yaourt + muffin pour Pif, et biscuits secs pour ma part… Et on se rend bien compte que l’on a fait le bon choix vu comme je suis reliée aux toilettes !
Pendant que je dors, Pif est aux petits soins et me prépare notre super dîner : riz aux carottes et petits pois. Aaah le riz du malade, il ne nous avait pas manqué celui-là ! Pourtant, Pif arrive à faire de ce repas une belle réussite ! Pendant ce repas, on observe alors les pensionnaires de cet hôtel. Au vu du prix, beaucoup vivent ici (moins cher qu’un loyer d’appartement) mais beaucoup d’entre eux sont bizarres. Le tenancier est un peu gothique mais juste adorable et certains ‘locataires’ nous font penser à la famille Adam : une grand-mère qui gueule ‘des fucking’ à longueur de journée, un gars énorme qui nous dégoute un peu, une fille avec des cheveux rouges, une autre qui nous demande d’où on vient puis nous regarde avec un grand sourire : ‘peu importe, on est tous de la même planète, la planète… Terre’… Pif est terrifié.
On ‘digère’ alors devant le film ‘Prisoners’ - thriller que l’on recommande - puis on fait une petite balade : le tour du pâté de maisons afin de prendre un peu l’air frais comme des papys et mamys ! En rentrant, la sieste s’impose évidement !
Pour souper, on mange le super riz et on espère vraiment que ces problèmes de santé vont vite se volatiliser,
Pif & Val
Pensée positive : Chambre au top !
Pensée négative : Je ne vais pas mieux que ce matin…
Anecdote : Ce pays se dit super écolo. Et pourtant, en matière d’énergies renouvelables, ils sont nulle part, les murs des maisons sont juste des cloisons (sans parler du double vitrage semble inexistant ici) et enfin, les sachets en plastiques au supermarché sont donnés et loin d’être remplis par les caissiers !

Jeudi 10 décembre 2015 – J36
19h43,
Dans le salon de l’auberge The Lazy Cow, Murchison.
Distance parcourue : 102,26km
Vitesse moyenne : 19,17km
Vitesse maximum : 71,78km
Temps sur le vélo : 05h19min
Dénivelé positif : 931m
Altitude maximum : 224m
Réveil dans notre chambre de vieux flémards dans notre hôtel confortable mais zarbi… On est bien, mais il est temps d’y aller. Les ¾ des chambres ici sont occupées par des résidents permanents (ce que nous expliquera le gérant avant notre départ, pour palier aux trous financiers des mois d’hiver), et les pluparts sont juste méga freaks ! Toasts, au nutella, jus de fruits… pas de course précipitée aux toilettes pour madame, on peut démarrer !
La journée est sensée être la plus pluvieuse de la semaine, et le dénivelé (et donc les montagnes russes) assez violent. On a dans la tête que si on fait 60km, c’est bien. Après avoir fait les 6km qui nous ramènent à l’intersection où l’on a piqueniqué l’avant-veille, on rentre dans la gorge du fleuve ‘Buller’ qu’on remontera toute la journée. Pas de trafic, c’est superbe, et on passe d’une ambiance palmiers à une ambiance épineux petit à petit. Le matin les montagnes russes ne sont pas très violentes et il ne pleut pas une seule goutte! Pas de vent, une ambiance parfaite… on a fait 65km avant la pause midi que l’on fera sur l’air de camping de Lyell. Alors qu’on mange nos sandwichs, une jeune allemande installée au camping vient nous parler. Elle voyage à vélo. ‘Novice’, elle a 5 sacoches + une carriole pour enfants (mais sans enfants) dans laquelle elle met tout ce qui reste de ses bagages. Beaucoup trop lourde, elle n’avance pas et est complètement déprimée. On lui remonte un peu le moral avant de redémarrer en vitesse : les mouches de sable nous rendent gaga… on en a jamais vu autant…
L’aprem se poursuit sur la même lancée mais avec des collines plus violentes… On accomplira nos 100km pour arriver à Murchison ! C’est beaucoup trop cool. Et au moment où on met le vélo sous l’auvent de la petite superette… les premières gouttes de la journée commencent à tomber… il est 15h30… c’est encore plus beaucoup trop cool !
On prend une heure pour faire des courses, profiter du wifi urbain pour organiser la suite de notre voyage, et alors qu’on essaie de faire un vote démocratique pour savoir si on continue à rouler où pas (pas évident à deux), il se met à vraiment dracher. On se fait alors séduire par la petite auberge du village.
Et bien, c’est la plus cosy et sympa des auberges qu’on ait vues. Et le proprio est trop cool et prend vraiment soin de ses clients. Une bière d’accueil pour les cyclistes. Muffins maison gratos, cuisine full équipée avec épices, thé, café, … salon trop cool, chambre et salle de bain au top… vraiment la classe. Pour payer moins cher on prend une chambre 4 personnes… mais on est seuls dedans ! Il y a un autre cycliste dans l’auberge, Ernst, un Allemand de Cologne. On prend l’apéro ensemble, super sympa !
Pour ne pas dépenser trop d’argent, on se fait des nouilles. Elles passent bien, malgré le fait que Ernst mange une pizza maison à côté de nous (le proprio fait aussi table d’hôtes pour évènements privés).
Ha qu’on est bien !
Pif & Val
Pensée positive : Journée plus que bien négociée, gorge remontée avec succès et auberge au top !
Pensée négative : Les mouches des sables ont clairement gâché le temps de midi. Allez-vous faire foutre espèce de créatures du caca.
Anecdote : Première remarque du proprio de l’auberge quand il nous a vu arriver : ‘félicitations, toujours ensemble après un mois de tandem !’… tu crois quoi mon gars… full love ici !

Vendredi 11 décembre 2015 – J37
19h37,
Dans la tente, au DOC Campsite du lac Rotoroa.
Distance parcourue : 33,58km
Vitesse moyenne : 12,96km
Vitesse maximum : 50,28km
Temps sur le vélo : 02h35min
Dénivelé positif : 579m
Altitude maximum : 697m
On se réveille en douceur dans cette auberge trop mimi… D’autant plus que la nuit n’a pas été très réparatrice avec nos estomacs trop fragiles pour le moment ! On déjeune avec des toasts nutella et on se réchauffe avec du thé. 9h30, on démarre en saluant Ernest, le cyclovoyageur allemand ainsi que le tenancier !
Le ciel est étonnamment dégagé (décidément, la météo se plante énormément ces jours-ci mais dans le bon sens) et on roule à peine 2km qu’il faut déjà faire un arrêt précipité… Pif ne digère pas le déjeuner ! On se remet alors en selles mais avec moins de puissance ! Après 5km, on quitte la route principale pour s’engager sur la route vers les Lacs de la région de Nelson et on traverse de nouveaux endroits pittoresques faisant penser à la Toscane ! On est fans et on se sent seuls au monde ! Au km 18, on passe d’une route asphaltée à une route en graviers et on sent sacrément la différence : on est beaucoup plus lents ! 20 minutes plus tard, on s’arrête pour prendre une pause biscuits secs et ravitaillement eau : il fait de plus en plus chaud ! On rentre alors dans une forêt sinueuse et abrupte qui nous fera suer jusqu’à la dernière goutte ! En 5 km, on fait 500 mètres de dénivelé avec, qui plus est, 4 traversées de ruisseaux. Après cette montée interminable, intense et sportive, une descente nous attend jusqu’au lac Rotoroa… qui représente la fin de notre étape ‘vélo’ pour aujourd’hui !
Il est 12h30, on monte la tente en compagnie de nos ennemies ‘les redoutables mouches de sable’ et puis on se pose sur le ponton du magnifique lac pour dîner. Pain avec fromage et salami. De nombreuses ballades sont proposées autour de ce lac mais on a la flemme et on décide de simplement profiter de la belle vue depuis le ponton ! On tente de se reposer et bouquiner mais les mouches de sables nous dévorent malgré nos longues manches !
On n’a plus trop le choix, et on se renferme sous la tente où des centaines de mouches concurrentes sont impatientes de nous retrouver sous l’auvent… Pas de chances pour elles, on est rapides et la moustiquaire nous protégera bien de ces sales bêtes ! Il fait mourant de chaud, pas moyen de dormir avec cette chaleur, on se sent complètement déshydratés et l’après-midi va être longue !
Vers 17h, les nuages s’accumulent et la pluie arrive pour nous rafraichir ! La sieste peut alors commencer pour ma part et Pif bouquine (c’est quand même top ces liseuses : poids plume, on peut télécharger tous les livres que l’on veut, éclairée et ne consomme rien du tout niveau batterie, on ne les a pas encore rechargées une seule fois).
A 19h, Pif me réveille pour souper du riz-carottes-petits pois à l’abri dans nos lits avant de repartir dans un nouveau sommeil…
En espérant que la route sera aussi belle les jours à venir,
Val & Pif
Pensée positive : On ne se lasse pas des lacs et les paysages sont dingues.
Pensée négative : Ces fameux insectes inutiles… qui se déplacent en armée organisée.
Anecdote : Malheureusement, il y a quand même pleins de pylônes électriques qui gâchent ces paysages !


Samedi 12 décembre 2015 – J38
19h28,
Dans la chambre, Hat Trick Lodge Backpacker, Motueka.
Distance parcourue : 117,20km
Vitesse moyenne : 20,68km
Vitesse maximum : 66,60km
Temps sur le vélo : 05h39min
Dénivelé positif : 568m
Altitude maximum : 679m
Alors qu’on se réveille sous la tente vers 7h il pleut encore… ha ben non, c’est le nuage de mouches des sables dans l’auvent qui fait tout ce boucan! On déjeune comme on a soupé… au lit. On prépare ensuite notre plan d’attaque furtive pour sortir de la moustiquaire et préparer le vélo le plus vite possible… c’est parti !
Le ciel est très gris et une fine pluie est malgré tout présente… La préparation est éprouvante… ces mouches finiront par avoir notre peau. Elles donnent même l’impression d’être intelligente et vicieuse. Pendant la bataille de la soirée, on a quand même réussi à en tuer au moins 200 grâce à des attaques de déodorant et de spray anti-moustiques. La bâche est remplie de cadavres… c’est beau un champ de bataille recouvert de corps ennemis!
On démarre pour 11km de faux-plats descendant pour revenir sur la nationale 6 et quitter le parc national Nelson Lakes. Une fois arrivés à l’intersection, on prend la direction de Motueka situé à plus ou moins 110km. On sait qu’on doit encore remonter jusqu’à pratiquement 700m d’altitude en une trentaine de kilomètres. Le ciel est toujours gris foncé mais il ne pleut pas. On dépasse Glenhope et on finit de monter au milieu des sapinières pour arriver au col de la journée. Presque pas de trafic, personne ne klaxonne, on est au calme! De l’autre côté ça descend bien pendant 30 nouveaux kilomètres. A Motupiko on se prend un stress : on ne voit que des fermes et on a plus de pain pour aller avec notre bon pâté de midi… Un camping se profile. On frappe à la réception pour voir s’ils ne vendent pas des pains des fois… NON! Mais madame nous rassure : il y a une superette à Tapawera dans 12km!
Tapawera, 12h30, 67km au compteur, et un bon vieux magasin Mr 4! Vraiment top ce type! Petits sandwichs mous et tranches de jambon bonus pour Val qui fait la grève du pâté (faut pas avoir peur de devenir ce que tu manges ma ptite namoureuse!). En dessert, on tue les derniers biscuits en notre possession.
On redémarre et… il commence à grêler… pourquoi pas. Mais ça roule vraiment bien malgré les quelques cuves. Beaucoup de fermes encore et pratiquement toutes on un petit kiosk devant leur entrée avec tirelire et self-service : œufs, légumes, foins, fleurs, . Après 90km plein les fesses d’être trempés, on frappe à une porte. Un jeune homme nous ouvre et va chercher maman. Maman s’avère être souriante, mais être aussi une vraie conne. Pas du tout intéressée d’accueillir deux cyclistes, dans sa propriété, on redémarre.
Et on arrivera donc finalement, après 117km, à Motueka! Et en plus en profitant d’une petite éclaircie. Office du tourisme, petite chambre dans l’auberge juste en face. Elle est pas terrible (elle est même plutôt naze), mais contents d’être au chaud et d’avoir une douche alors qu’il recommence à dracher. On va au New World du coin après les douches pour acheter le souper et le déjeuner de demain. Il est 17h.
On ressort du New World avec seulement le déjeuner de demain. Et oui, on a vu un petit snack qui a l’air pas mal… marre du riz, des nouilles, on veut un gros burger ! Deux dames tiennent la baraque. Il n’est que 17h40 mais c’est déjà rempli de monde. Un GIANT pour moi et un CHICKEN pour Val. Une grosse frite et une portion de Kumara, patates douces du secteur, avec une grande mayo. On doit attendre longtemps avant d’être servis mais il y a du monde et beaucoup de commandes.
Une fois servis on se prépare à courir sous la drache pour manger ce festin dans la salle commune de l’auberge. Sur le trottoir, voilà ti pas qu’on croise… Ernest! On échange quelques mots, mais faut pas que les frites refroidissent!
Un sacré festin ! Mais on ne reste pas dans la salle commune. Il y a un Israélien en plein milieu qui fait ses prières tout haut et c’est pénible. Et puis on est crevés on préfère se poser dans notre petite chambre.
Demain grasse mat jusque 10h… ou pas!
Pif & Val
Pensée positive : Record de distance battu et journée rudement menée, avec des chouettes festins (pas mécontent des sandwichs de midi non plus).
Pensée négative : La mayo de ce pays est vraiment dégueu, style FriteSauce française...
Anecdote : Alors qu’on demande l’hospitalité, la conne du jour nous demande : « Que faites-vous pour valoriser l’économie de la Nouvelle-Zélande? »… On mange des gros burgers madame!



Dimanche 13 décembre 2015 – J39
21h20,
Dans le salon de Koa & Alistair, Marahau.
Distance parcourue : 23,25km
Vitesse moyenne : 16,62km
Vitesse maximum : 57,43km
Temps sur le vélo : 01h23min
Dénivelé positif : 208m
Altitude maximum : 80m
Ce matin, on peut se permettre une grasse matinée et pourtant… notre horloge interne nous réveille à 7h ! Pas moyen de se rendormir alors on se lève pour notre petit-déjeuner : toasts au nutella et jus de fruit dans la salle commune mais on s’enfuira vite parce que le prieur s’assied en face de nous et débute ses croyances matinales à voie haute ! On remballe nos affaires et on fait en sorte d’être le plus compact possible pour laisser place à nos courses pour la suite.
Vers 10h, on se rend à l’office du tourisme pour prendre nos dernières informations pour le ‘Abel Tasman Track’ suivi du marché dominical de Marahau. On ne peut pas faire de ‘craquages’ comme sur la batte au vu du peu de place que l’on a alors on s’en va vite !
A 11h, on fait nos emplettes au New World car les 4 prochains jours seront sans un magasin à proximité ! J’attends Pif à l’extérieur en veillant sur le vélo et il arrive 30 minutes plus tard avec un beau caddie… Et c’est parti pour le Tetris dans les sacoches ! On s’en sort pas mal mais on est très lourds ! On s’empresse alors de dîner sur ce parking pour retirer un peu de poids ! Le dîner? Un pain fourré au fromage et pesto bien sûr !
On peut alors débuter la ballade du jour, il fait bon, mais le vent est très fort et nous amène de temps à autre de légères averses. Sous les conseils de nos futurs hôtes, on quitte les vergers et vignes pour longer la côte. C’est un peu plus long mais il y a moins de trafic et la vue est plus sympa ! On se remémore la Corse dans des chemins sinueux à flanc des collines avec des villas qui dominent les vues plongeantes sur l’océan… C’est pas mal du tout !
Après 23km, on arrive chez nos nouveaux WarmShowers ‘Alistair & Koa’. Leur maison en L semble peu lumineuse de l’extérieur et pourtant, toute la maison est ouverte de l’autre coté sur leur joli petit jardin ! Magnifique ! Nos hôtes sont très souriants et on se sent déjà bien dans ce petit coin de paradis !
L’après-midi, on prend place dans la chambre d’invités, on prend une douche extérieure chaude et on fait le tour du village pendant que nos hôtes essaient le vélo !
A notre retour, ils nous proposent un thé avec des ‘slices’ (ce sont en fait des énormes biscuits recouvert de caramel, chocolat etc découpés en petits morceaux). Ils nous font goûter des ‘belgian slices’ et se marrent en apprenant que ce genre de biscuits n’existent même pas en Belgique !
La suite s’enchaine déjà avec l’apéro : vin blanc pour les femmes, bières pour les hommes, cacahuètes, galettes avec pesto, camembert et humus… Pif a déjà bien le ventre rempli ! On discute de tout et de rien, c’est super agréable et enrichissant ! Ils sont ‘semi-retraités’ mais sont bien actifs : elle travaille à domicile sur son ordinateur et lui est bénévole dans plusieurs associations. Ils ont énormément voyagé dans les années 70 et nous font rêver ! Ils ressortent même le Lonely Planet de 1974 du Népal, un ancêtre mais trop cool !
Petite pause ‘bouquin’ avant de poursuivre ce festin : nos hôtes sortent le barbecue, les crudités, les pommes de terres et c’est trop bon ! Koa s’éclipse ensuite dans la cuisine et revient avec le dessert : brownie fait maison, fraises, yaourt, glace,… un DELICE !
On est aux anges de cette soirée et on se réjouit déjà d’être demain pour de nouvelles aventures avec eux,
Val & Pif
Pensée positive : Magnifique endroit avec des hôtes et un souper vraiment tops !
Pensée négative : On commençait à bien flotter dans nos pantalons jusqu’à ce festin…
Anecdote : Le soleil, ça brûle quand on met pas de crème solaire… il y en a un qui ne comprendra jamais ce concept…


Lundi 14 décembre 2015 – J40
20h04,
Dans le salon de Koa & Alistair, Marahau.
Kayak de mer :
Distance parcourue : 12km
Temps sur l’eau : 04h00min
Dénivelé positif : Plein de vagues
Cet énorme lit est beaucoup trop confortable! Vraiment pas facile d’en sortir… On déjeune sur la terrasse devant un ciel bleu. Koa part avec son vélo de route à son cours de Yoga. Alistair prépare les kayaks. A peine le temps de se préparer qu’on tire notre nouveau ‘tandem’ aquatique jusqu’à la plage. Il est 10h.
C’est parti pour une journée magique sous un soleil radieux! Alistair et Koa font couramment du kayak de mer et donc nous avons droit à un guide hors pair qui connait les coins les plus cools du secteur !
On quitte la Sandy Bay vers le sud pour aller voir le Apple Rock sur les rochers le long de la côte, énormément d’oiseaux pécheurs, dont des cormorans. Déjà bien loin de la côte, on fait un tout droit jusqu’à la Fisherman Island. Tout parait tellement près et est pourtant si loin! Arrivés sur la petite île, on fait une pause sur une micro plage. J’en profite pour faire un plongeon… l’eau est quand même pas mal glacée. Une petite barre énergétique et c’est reparti.
Alors qu’on prend le chemin de l’île d’à côté, Adele Island (du nom de la femme de Abel Tasman, l’Hollandais qui a découvert cette région), Val voit un gros serpent dans l’eau… et non! C’est un lion de mer! Il commence à tourner autour du kayak, c’est beaucoup trop cool. Et des lions de mer, on en verra énormément et très très proches de nous à chaque fois, et ce sur le long des deux îles. L’endroit est vraiment dingue, on croit rêver.
Il est temps de rentrer et on reprend le large depuis la Adele Island pour revenir le long de la côte au niveau de Stilwell Bay. On longera alors la côte pour rentrer en passant le long de Apple tree bay, Coquille bay et Tinline bay, plages que nous allons normalement découvrir aussi à pieds lors du trek. Le long de la côte moins d’animaux et beaucoup plus de kayaks de touristes… on est trop heureux que Alistair nous ait montré des endroits pas connus… encore merci!
On rentre, on prend une bonne douche plein air, on mange un bon pain, et on n’a pas le temps de se poser qu’il est temps de cuisiner le souper pour nos hôtes. J’attaque le philosophe avec carottes et pommes de terre du jardin alors que Val s’attaque au crumble pommes bananes chocolat.
Apéro, souper, dessert, encore des tops moments avec nos hôtes trop sympas. On sortira les cartes d’Europe et de Belgique pour mettre des frontières sur nos histoires de régions linguistiques etc.
Demain c’est parti pour le trek Abel Tasman, après cette top journée de ‘repos’.
Pif & Val
Pensée positive : Découverte du kayak de mer hors du commun !
Pensée négative : Ca travaille les bras. Et ceux-ci sont tout mous après 40 jours de vélo…
Anecdote : Et à part ça c’est Noël… où sont les sapins? Pas ici en tout cas…
