Mercredi 15 juin 2016 – J224

18h21,
Dans une cantine du parking du parc national Erawan

Distance parcourue : 68,31km                                                                 Erawan Waterfalls Trail :
Vitesse moyenne : 16,79km/h                                                                 Distance parcourue : 12km        
Vitesse maximum : 49,03km/h                                                               Dénivelé positif : 514m
Temps sur le vélo : 04h04min                                                                  Altitude maximum : 538m
Dénivelé positif : 399m
Altitude maximum : 141m

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Réveil vers 6h. Je profite du bon internet pour surfer un peu. Madame, depuis son dortoir de Bangkok, est déjà debout aussi. On pourrait croire que après presque 8 mois à être l’un sur l’autre ça nous ferait du bien de souffler… et ben non ça marche pas. On commence déjà à se parler et à se dire que c’est vraiment trop bizarre et pas marrant comme situation. Je déjeune dans ma chambre avec les derniers donuts achetés à Dawei, et un petit jus yaourt-orange qu’un chauffard nous avait offert sur le bord de la route il y a plusieurs jours. Ca fait bizarre de ne plus avoir le petit-déjeuner compris dans la nuitée…

Après mures réflexions et plusieurs recherches, je décide de prendre la route au nord du village pour essayer d’atteindre le parc national Erawan. N’ayant plus de carte de Thaïlande, et plus de Maps.me vu que je suis un emmerdeur qui ne veut pas de smartphone il parait, je me fais un petit roadbook avec un bic et un papier en me basant sur google maps. Et bien il a très bien marché mon roadbook!

Je prends la route vers 8h30. C’est tellement lisse que ça en est ennuyeux. Il n’y a aucun trafic. Si je croise 20 voitures sur la journée c’est beaucoup. C’est marrant mais l’ambiance chaotique birmane me manque un peu. Et évidement je suis bien moins impressionné par les sourires et les bonjours maintenant que j’ai mon expérience birmane en tête. La route ondule un petit peu, mais ce sont surtout les impressionnants paysages qui m’entourent qui font que je découvre une partie de la Thaïlande qui est loin d’être plate. Il fait nuageux mais ça ne pète pas. Et je retrouve l’atmosphère accablant de ce pays. Heureusement, je peux m’arrêter facilement pour un bon lime juice (avec soda water), un petit Nestea du 7Eleven, et manger un bon riz-porc-épinards à midi. Sans oublier les postes de police toujours aussi accueillant pour remplir les bouteilles d’eau gratos.

J’arrive vers 14h à l’entrée du parc national. 300 bhats pour les étrangers. J’ai sanglé le rackpack sur le siège de Val, ça m’aide plus en termes d’équilibre et les gens me regardent moins bizarrement que quand je roule avec un siège vide. Une fois dans le parc, je traverse le parking et roule directement jusqu’au campsite où je ressors notre belle maison renfermée depuis si longtemps! Vu que j’ai mon propre matos c’est gratuit, et ça c’est cool! Une fois monté la tente, je m’engage dans la ballade phare du parc. Il y a du monde, autant des étrangers que des Thaïs, mais l’étendue du parc fait que ce n’est pas trop pénible.

La ballade consiste à remonter le petit cours d’eau qui se jette dans le fleuve Khwae Yai. On est au milieu de la verdure, c’est rempli de singes et de varans. Le cours d’eau crée plusieurs cascades magnifiques et des piscines naturelles à couper le souffle. La ballade est super agréable et j’en profite bien pendant 3h, me posant à chaque cascade.

Je redescends ensuite prendre une douche avant de marcher vers le parking pour manger. J’écris donc l’article assis à une table sur laquelle j’ai mangé un très bon curry rouge au porc (qui m’a fait penser à nos repas sur les îles avec les copains), avec un savoureux banana shake bien sucré (sérieux maintenant c’est CQFD le pourquoi les Thaïs sont obèses et pas leurs voisins).

Bientôt l’heure d’aller se poser dans sa petite tente qui m’avait tant manqué.  

Pif

Pensée positive : Parc national touristique, mais vraiment magnifique et bien organisé.

Pensée négative : Plus de Birmanes. J’aimerais profiter de cette solitude pour faire une petite dédicace aux filles les plus jolies que je n’ai jamais vu de ma vie. Les Birmanes sont vraiment très belles. Certaines m’ont fait le même effet que Rachel Green… et mon épouse bien évidement !

Anecdote : Je me rends compte que c’est la première fois que je sors mon matelas gonflable acheté à Bangkok il y a plus d’un mois et demi.